Mais on ne peut pas toujours tomber sur des perles, et il arrive à l'amateur de vinyle d'acheter à bas prix des lots disparates dont une bonne partie est d'entrée destinée à finir dans la benne la plus proche. Comme au début de cette année, quand j'ai parcouru quelques quatre-vingts kilomètres aller-retour pour revenir avec la plus pitoyable pile de 33 et de 45 tours qu'il m'ait jamais été donné d'acquérir — tout ça parce que j'avais fait le trajet, que la dame était sympa et qu'il y avait dedans deux ou trois LP pas trop nuls et le seul EP de Johnny intéressant à mes yeux, celui où il chante « Et j'entends et je vois des couleurs et des sons » avec des chœurs de filles qui font « psychedelic » derrière. Ah que voilà un morceau que j'aimerais partager avec vous si la loi m'y autorisait !
Et puis, en triant ces effroyables drouilles, je suis tombé sur ça :

Si l'on peut tout à fait oublier Maurice Larcange sur le plan musical, il me semble que cette pochette est assez flamboyante pour lui valoir de passer à la postérité.
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